À Megève,
À Megève, il n’y a pas que du rêve, il y a aussi de la neige ;
À Megève, il y a aussi des chemins et des raquettes, à Megève, il y a aussi des matins et des
croquettes pour nos petits chiens.
Nous y sommes, nous disparaissons dans le blanc sous les flocons.
Nous fêtons la nouvelle année, on téléphone, on téléphone et nous disparaissons.
Dehors, la montagne veille, blanche et belle, impassible.
À Megève, le soir, on mange, et on boit comme des trous, raclette et vin de Savoie.
À Megève aussi, on rêve, on aime et on rêve beaucoup.
Qui dira de nous que nous sommes heureux ? Qui dira que la neige est blanche ou noire,
personne ne le sait il fait déjà nuit.
Sur les pas silencieux, ça craque, et nous avançons, j’entends les rires et les chansons, la fête et
le vin chaud, toute la musique du monde. A Megève, sonnent les cloches de la vie breve, tout
s’achève, sauf notre joie